Le temps est resté à la pluie toute la journée. En fait nous avons été bien arrosés ce matin avant le départ du refuge, et ensuite vers 11 h00.
L'étape d'aujourd'hui était assez courte et pas trop difficile. A noter que la flore, jusque là alpine, est devenue beaucoup plus méditerranéenne, avec des chardons, des plantes grasses, de la lavande ...
Nous avons démarré notre journée en suivant un peu la rivière au pied de Boussiéyas, puis nous avons amorcé une montée au travers des pins et des herbes trempées. Après la limite des pins, nous étions en contre bas d'un pic rocheux quand d'autres randonneurs nous on fait remarquer 2 chamois sur la paroi. En y regardant de plus près, nous avons pu en distinguer 5, probablement des femelles ou des petits, car ils n'avaient que de toutes petites cornes.
Nous avons poursuivi notre montée pour atteindre le col de la Colombière (2237m). Nous ne nous y sommes pas arrêtés, car les nuages montaient rapidement nous faisant craindre l'orage, et la vue était de toute façon bouchée. De là, une longue descente, d'abord au travers d'arbustes d'altitude, puis au milieu de fleurs. Une paroi verticale oblige à faire quasiment le tour du vallon, pour revenir ensuite dans la direction opposée. Nous avons atteint Saint-Dalmas-Le-Selvage (1500m), alors que la pluie reprenait de plus belle.
Saint-Dalmas est un petit village très mignon avec une petite église rénovée et de petites maisons bien propres et toutes fleuries. Nous y avons acheté de quoi déjeuner un peu plus loin. Nous avons poursuivi en empruntant un chemin forestier (probablement un chemin pour les skieurs en hivers) qui montait assez doucement vers le col d'Aiguille (1739m). Sur le bord du sentier nous avons ramassé framboises et fraises des bois.
Du col, nous avons entamé une très longue descente, toujours sur un chemin bordé de fleurs multicolores, pour atteindre, après s'être ruiné les genoux, Saint-Etienne-de-Tinée (1144m), que nous allons visiter et où nous avons installé la tente auprès d'un plan d'eau aménagé.